Bonjour tout le monde!
On va commencer par une petite vidéo originale venant du NEJM. L'été arrive et les piqures d'insectes peuvent donc se produire. C'est alors qu'on pourrait peut être voir un "signe de Quincke" qui consiste en un "clignotement" de la zone atteinte. Je savais pas que notre peau avait cette capacité là!
Passons à des articles dont l'utilisation sera probablement plus probable dans une médecine quotidienne. D'abord, la sexualité masculine et l'éjaculation précoce. Au niveau des statistiques, c'est un peu comme le point de vue des organiseurs d'une manifestation et celui de la police. Selon les hommes, 20 à 30 % seraient atteint d'éjaculation précoce, et 5% selon les critères. Tout ça pour dire que des recommandations de prise en charge de l'éjaculation précoce ont vu le jour! Les critères diagnostic sont codifiés, les traitements décrits en privilégiant la prise en charge psychologique associée si nécessaire à la prise de traitements médicamenteux et notamment d'IRS.
Au chapitre pharmacovigilance, l'ivabradine est en train de subir des investigations approfondies pour déterminer précisément le risque d'infactus du myocarde dont elle pourrait être responsable (ce qui est quand même pas de chance pour un traitement de l'angor...). Son efficacité clinique n'est pas vraiment démontrée, et en attendant d'en savoir plus, l'ANSM recommande de ne pas initier ce traitement, et de "de reconsidérer, lors d’une prochaine consultation, le rapport bénéfice/risque de leurs patients déjà traités".
La liste des produits contre indiqués en cas de déficit en G-6-PD a été mise à jour. Les fiches de l'ANSM sont bien faite dont une résumant les produits en fonction de leur risque (ICI)
Pour l'anequedote, les nouveaux anticoagulants oraux sont désormais appelés AOD (anticoagulants oraux directs)
Pour finir, le chapitre diabétologie qui était absent la semaine dernière se voit un peu plus complet cette semaine. En effet, après qu'on ai pu observer une surmortalité du groupe sulfamide + metformine vs sulfamide seul (dans UKPDS il me semble), les chercheurs ont étudié pour se conformer aux recommandations le traitement de deuxième ligne après la metformine. Donc, une bithérapie par metformine + insuline retrouve un risque de mortalité et d'évènements cardiovasculaires augmenté par rapport au groupe metformine + sulfamide! L'étude n'est pas un essai controlé randomisé, mais est issue d'une cohorte avec un appariement sur la gravité du diabète pour rendre les populations comparables... On risque d'avoir de plus en plus de mal à traiter le diabète de façon démontrée dans les années à venir...
Restons positif, le moyen le moins iatrogène de se prémunir du diabète reste l'activité physique! Une étude à montré que les femmes ayant eu un diabète gestationnel, et donc à risque important d'avoir une diabète de type 2 dans leur vie, diminuent de près de 50% ce risque en augmentant leur temps dédié à des activités physiques de 2h30 par semaine!
Alors, comme ils disent à la télé: " mangez-bougez " et à la semaine prochaine!
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